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HomeContentsVisual indexesLouis Jacques Mandé Daguerre

 
  
Standard
  
  
Louis Jacques Mandé Daguerre [Attributed to] 
M. Huet 
1837 
  
Daguerreotype 
5.8 x 4.5 cm 
  
Pierre Bergé & Associés 
Une histoire particulière de la photographie Collection de Monsieur et Madame X, 19 March 2015, Lot: 29 
  
 
LL/58161 
  
NOTE: This daguerreotype has been attributed to Daguerre but it is far from certain. (Alan Griffiths, 4 March 2015)
 
Encadrement passe-partout de carton découpé irrégulièrement au canif, le sous-verre fermé de papier vert (10,2 x 8,3 cm) jamais ouvert, dans un cadre de pitchpin (13 x 11 cm) dont le dos porte la signature de Daguerre au crayon Identification du modèle et date au crayon au dos du sous-verre, de la main de Daguerre Provenance: Paris, marché aux puces Exposition: Le Temps, Vite. Centre Georges Pompidou. Paris 2000, reproduction dans Vite-Magazine (sans pagination), exposition de réouverture du musée Littérature: Gunthert, Daguerre ou la promptitude in «Études photographiques» n° 5, novembre 1998, reproduction page 4 Roquencourt/Gunthert, Note sur le portrait de M.Huet in «Études photographiques» n° 6, mai 1999, reproductions pages 138 et 140 Hirsch, Seizing light, a history of photography. 1999, reproduction page 14 Bajac, L' image révélée, l' invention de la photographie. 2001, reproduction page 28 Presse (partie des articles parus après publication du portrait de M. Huet par Daguerre): Photo-Contacts, n° de mai/juin 1998, reproduction page 8 Libération, n° du 2 novembre 1998, reproduction page 33 The Times, n° du 3 novembre 1998, reproduction en couverture et page 16 British Journal of Photography, n° du 11 novembre 1998, reproduction page 3 Paris-Match, n° du 26 novembre 1998, reproduction page 16 Le Monde, n° du 23 décembre 1998, reproduction en couverture et page 25 Photo, n° de décembre 1998, reproduction page 44 Sciences et Avenir, n° de décembre 1998, reproduction page 25 The Sunday Times, n° du 10 janvier 1999, reproduction page 21 de Volkskrant, n° du 12 janvier 1999, reproduction page 12 Connaissance des Arts, n° de janvier 1999, reproduction page 26 Photographic Canadiana, n° de janvier/février 1999, reproduction en couverture et page Tages-Anzeiger, n° du 1er mars 2000, reproduction page 61 Notes: Bien avant la divulgation des secrets du daguerréotype par Arago dans la séance du 19 août 1839 de l'Académie des Sciences et même avant son rapport lu à la Chambre des Députés le 3 juillet précédent, quelques privilégiés eurent connaissance des travaux de Daguerre et des vues sur plaques réalisées. Dès 1835, des «fuites» sont publiées dans la presse: «Aujourd'hui, ces découvertes l'ont mené [Daguerre] à une découverte analogue, plus étonnante encore, s'il est possible. Il a trouvé, dit-on, le moyen de recueillir, sur un plateau préparé par lui, l'image produite par la chambre noire, de manière qu'un portrait, un paysage, une vue quelconque, projetés sur ce plateau par la chambre noire ordinaire, y laisse son empreinte en clair et ombre, et présente ainsi le plus parfait de tous les dessins... [Journal de Artistes 9ème année, 2ème volume. 1835, page 203] «En septembre 1836...un architecte du nom de Hubert publie, sous le titre M. Daguerre, la chambre noire et les dessins qui se font tout seuls, un article qui confirme la diffusion de la rumeur par l'entourage de Daguerre» [P. L. Roubert, Hubert, ou l'honneur de Daguerre] Le 28 septembre 1836, dans une lettre adressée à son fils Eugène alors en Italie, Emmanuel Viollet le Duc l'informe que «Daguerre est parvenu à fixer chimiquement sur une substance plane et blanche, qui n'est pas du papier, la réflexion de la chambre noire... C'est une vue de Montmartre prise du sommet du Diorama...» [E. Viollet Le Duc, Lettres d'Italie 1836-1837 adressées à sa famille, page 165] Références aux travaux concernant les projets et essais de portrait dans les lettres de Daguerre à Isidore Niépce, in T. P. Kravetz Documentii po istorii izobretenia fotografii Nous nous sommes autorisés à corriger les nombreuses fautes d'orthographes plutôt que d'encombrer le texte de [sic] répétés. Nous remarquons les occurrences en graissant et soulignant le texte. Lettre 142, page 435 5. 8bre 1835 [octobre]...cela m'inquiète d'autant plus que mon nouveau procédé est bien plus difficile; moi même ne suis pas toujours certain de réussir à cause de la grande promptitude. Il le deviendrait encore plus, si je parvenais à faire le portrait, mais alors je ne songerais plus à le vendre, il faudrait l'exploiter nous mêmes... Quant à moi d'après tout ce qui m'a été dit par des personnes que j'ai consultées, sans pour cela leur faire voir aucun résultat, si j'étais libre je ne le mettrais au jour qu'en faisant le portrait, parce que je crois bien que c'est possible. D'un autre côté il ne faut pas désespérer car étant forcé de remettre la publication à l'année prochaine d'ici-là comme je vais y travailler sans interruption, peut être rendrais-je l'opération plus facile... [au sujet de son nouveau procédé]...Monsieur votre père, auquel je l'avais indiqué, l'avait abandonné en pensant qu'il n'était pas possible d'en tirer parti; ce qui fait que quand j'ai repris ce genre de travail qui est tout à fait autre chose, je ne l'ai pas fait de suite avec l'ardeur que j'ai mis depuis. Maintenant que j'ai pu apprécier la différence qu'il y a entre les deux moyens, c'est à dire soixante fois plus de promptitude, je ne manque pas de courage... Lettre 143, page 440 15 Xbre 1835 [décembre]...Il n'en est pas de même par le nouveau procédé; en cette saison j'obtiens en un quart d'heure les mêmes résultats que je n'obtenais pas en moins de 3 heures dans l'été par l'autre moyen et les mêmes résultats que j'obtiens en un quart d'heure, dans l'été il ne faut pas plus de trois ou quatre minutes: j'ai même l'espoir de parvenir à faire le portrait et ce n'est pas trop présumer du moyen......car sous le rapport de la promptitude la différence [avec l'ancien procédé] est au moins de 1 à 60, puisque les épreuves de médailles que vous avez vues qui n'ont pas été faites en moins d'une heure dans l'appareil solaire que vous connaissez, il ne faut pas une minute pour obtenir le même résultat. Vous voyez que cette différence est énorme et que cela nous donne, surtout si je parviens à avoir assez de promptitude pour le portrait, l'espoir de tirer un plus grand parti de la découverte... Lettre 145, page 445 9 mai 1836...d'abord pour vous mettre au courant du nouveau procédé, mais aussi pour prendre un parti sur la manière la plus profitable de l'exploiter, car dans le cas où il y aurait possibilité de faire le portrait, ce serait une toute autre marche à prendre et nous n'aurions plus besoin d'épreuves, il faudrait l'exploiter en faisant les portraits [première évocation de la pratique de photographe-portraitiste professionnel]; cependant je n'ose me flatter que le moyen soit arrivé à ce point de promptitude, car je n'ai pas fait d'essais dans la saison la plus favorable... Lettre 150, page 456 17 janvier 1838...Comme vous le pensez, mon cher ami, je termine un nouveau tableau auquel je travaille depuis le mois d'août [1837] et que je ne livrerai au public qu'au quinze mars... [puis après quelques considérations sur l'ancien et le nouveau procédé]... Quant à la matière qui forme l'image, elle est inaltérable à la lumière... J'ai fait aussi quelques essais de portrait dont un est assez bien réussi pour me donner le désir d'en avoir un ou deux dans notre exposition, mais il faut pour réussir complètement que je fasse un appareil exprès. Enfin tout ces essais indispensables pour arriver à de bons résultats m'ont tenu jusqu'au moment où j'ai été forcé de commencer mon tableau [août 1837], mais comme il sera bientôt terminé, je pourrai aussitôt le beau temps m'occuper entièrement du procédé. Lettre 151, page 459 28 avril 1838...Quant au portrait je vous ai dit que d'après mes essais j'étais certain d'en obtenir, mais ceci est purement pour constater la possibilité, car il ne faut pas admettre que les personnes, qui feraient même très bien les épreuves, pourraient aussi réussir les portraits; cela demande de grands soins et surtout une grande habitude. Mais pour moi l'essentiel en cela est de prouver que c'est possible et il n'y a pas de doute que cela aiderait à la souscription D'autre part dans une lettre d'Isidore Niépce adressée à Daguerre le 8 avril 1838 (vraisemblablement en réponse à Kravetz 150), il lui écrit: «... nous voilà donc parvenus au point culminant de notre affaire ? Vous avez résolu d'une manière victorieuse tous les problèmes, et même celui qui paraissait le plus difficile de tous; je veux parler du portrait! Ce nouveau procédé doit accroître l'importance de la découverte, en lui donnant un mérite de plus!» [catalogue vente Jammes II, 21 mars 2002, n° 40, transcription partielle] 
 

 
  
 
  
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